Je lève mes yeux. J'arme les rimes, de ces lettres qui me hantent.
Je m'endors dans une réalité, je crois élégamment déposer dans le berceau
Des mots, je les envole : Moi je m'y coule agréablement, m'emportant dans le temps ;
Que sont-ils devenus ? Je ne saurais vous dire. Doux fardeaux que sont les mots.
Souvent ils m'effraient lorsqu'ils parlent de dureté. Oui! Cela je ne peux le nier.
Mais je passe au-dessus de ma peur et j'abats ce lourd rideau opaque,
Recouvrant nos âmes d'un voile qui nous aveugle comme fumée
Ne voyant plus rien, ni l'été, en passant par l'hiver où tombe la neige froide,
Froide ? Comme sont devenus nos coeurs ? J'aimerais penser le contraire !
Et pour cela je vais chercher dans le mien, y combattre toutes mes fautes
Abdiquer ? Je sais faire ! D'en vous en convaincre ? Solution car moi j'aime la Terre !
Et je me dis que nous sommes trop nombreux à en être les bourreaux.
Nos silences sont tellement bruyants ! Aurions-nous peur du pire ?
D'une prochaine guerre qui elle se prépare en alchimie nucléaire ?
Rêve, rêve humain ! Imperturbable rêveur, avec dans l'oreille de la cire,
Evitant de comprendre que tu ne sers qu'une cause ! l'illusion amère d'avoir construit un Empire
Qui n'est celui-ci en réalité qu'une ère chimère !
Elisabeth Žarkov
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